Prise en charge (France)

Prise en charge des appareils auditifs pré-configurés AZUR et ORISON

Les informations suivantes sont relatives à la prise en charge des appareils auditifs pré-configurés AZUR et ORISON sur la France et traitent de sa prise en charge : 

  • Au niveau de la sécurité sociale,
  • Au niveau des mutuelles.  

Pour tous les autres pays, nous vous recommandons de vous tourner directement vers les institutions sanitaires de votre pays (liste non exhaustive fournie ci-dessous) ainsi que votre mutuelle. 

Prise en charge des appareils auditifs par la Sécurité Sociale (généralités)

En dehors des appareils auditifs éligibles au RAC0, la sécurité sociale prend en charge les appareils auditifs à hauteur de 199,71€ par oreille. Cette prise en charge est conditionnée par :

  • Le parcours de soins, 
  • L'appareil auditif lui-même,
  • Les prestations de suivi vendues avec l'appareil auditif. 

• Le parcours de soins

Les appareils auditifs pris en charge par la Sécurité Sociale doivent faire l’objet d’une prescription médicale et doivent donc nécessiter, en amont, une consultation chez un médecin ORL, qui procédera au bilan audiométrique. Depuis le 13/01/2020, cette prescription peut également être délivrée par un généraliste. En revanche, la Loi interdit aux audioprothésistes de "drainer la clientèle (…) en se substituant aux médecins par la pratique illégale de l’audiométrie clinique, conformément à l’arrêté du 2 mai 1973 (J.O du 18-5-1973)." Sans que cette liste soit exhaustive, sont donc strictement interdits les procédés suivants : "propositions de bilan auditif (…), l’audioprothésiste ne peut en effet intervenir qu’en exécution d’une prescription médicale et un bilan auditif ne peut être réalisé que par un médecin. En effectuant un bilan auditif l’audioprothésiste se substitue au praticien et peut être poursuivi pour pratique illégale de la médecine (…)" Cette interdiction vise à protéger le consommateur des abus potentiels : nul ne peut être juge (quantifier une perte auditive) et parti (vendre l’appareillage auditif qui conviendrait à cette perte), au risque de majorer la perte auditive pour orienter, ensuite, le sujet sur une solution auditive à prix excessif.

• L'appareil auditif 

L’appareil auditif pris en charge par la sécurité sociale doit être inscrit sur la liste LPPR (Liste des Produits et Prestations Remboursables).

• Les prestations additionnelles de suivi

Pour être pris en charge par la sécurité sociale, l’appareil auditif doit être obligatoirement vendu avec une prestation de suivi dans le temps, prestation qui doit être obligatoirement réalisée par l’audioprothésiste ayant vendu l’appareillage auditif. Selon une étude 2015 de l’UFC Que Choisir (consultable ici), ces prestations – qui représentent 40% du montant total de l’appareillage auditif – sont peu utilisées par les personnes appareillées, parce qu’elles n’en ont pas l’utilité, qu’elles ne portent pas leur appareil auditif ou que l’audioprothésiste a fermé boutique. En 2017, un essai clinique américain (consultable ici), réalisé en double aveugle et contrôlé par un test placebo, conclue que ces onéreuses prestations ne génèrent pas plus de satisfaction dans la prise en main, le port et l’utilisation de l’appareil auditif en comparaison à une prothèse vendue sans prestation additionnelle (prothèse auditive préréglée telle qu’AZUR et ORISON). Ces prestations génèrent, par contre, un refus conséquent des personnes concernées à sauter le pas et s’appareiller. En France, seul 1 presbyacousique sur 4 est appareillé. Et, parmi les personnes appareillées, on considère – chiffre tabou – que 15% d’entre elles ne portent pas leur équipement. En Mars 2020, avec la crise du COVID-19, l’exécution de ces prestations s’est complexifiée, notamment avec la fermeture de nombreuses enseignes et l’application des gestes barrières.

Prise en charge d'AZUR et ORISON par la Sécurité Sociale

Pour toutes ces raisons, les appareils auditifs AZUR et ORISON ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. En effet :

• AZUR et ORISON sont en vente libre (sans ordonnance)

Disponible sans ordonnance, les aides auditives AZUR et ORISON simplifient le parcours de soins. Et pour cause : AZUR et ORISON ne s'adressent pas aux personnes en situation de handicap auditif, mais à celle qui ressentent une simple gêne, liée à l'âge et appelée presbyacousie (consultez notre Foire Aux Questions pour mieux comprendre la différence entre le handicap auditif et la presbyacousie). Préconfigurées par des médecins ORL et disponibles sans ordonnance, les aides auditives AZUR et ORISON sont une réponse immédiate aux millions de personnes qui renoncent à prendre rendez-vous chez un médecin, le délai d'attente pour une consultation pouvant aller jusqu'à 6 mois dans certaines régions. 

• AZUR et ORISON ne sont pas inscrites sur la liste LPPR

• AZUR et ORISON sont vendues sans prestation additionnelle de suivi

Préconfigurées, les aides auditives AZUR (mini contour d'oreille numérique rechargeable) et ORISON (intra-canal numérique) sont "prêtes à entendre" : aucune prestation de suivi n'est nécessaire ni facturée, l'utilisateur est parfaitement autonome. 

Prise en charge d'AZUR et ORISON par les mutuelles

En tant que complémentaires Santé, les mutuelles prennent en charge les frais de santé non couverts par la Sécurité Sociale. Elles peuvent également, selon leur propre politique, prendre en charge les dépenses concernant des soins alternatifs ou celles de dispositifs comme les appareils auditifs AZUR et ORISON. Plus du tiers de nos clients ont bénéficié d'une prise en charge totale ou partielle, par leur mutuelle : nous encourageons nos utilisateurs à communiquer à leur mutuelle la facture d'achat de leur appareillage auditif (AZUR / ORISON).

Quels recours en cas de refus de la mutuelle ?

Si votre mutuelle refuse la prise en charge d'AZUR ou d'ORISON, relisez votre contrat pour y trouver la justification au refus. Si ce dernier n’est pas clair, contactez votre conseiller : dans une demande amiable, ce dernier peut débloquer le remboursement, même si votre contrat ne le prévoit pas. Enfin, si vos demandes n’aboutissent pas, vous pouvez recourir au médiateur de la protection sociale. Contactez le Centre Technique des Institutions de Prévoyance (CTIP).